Le traitement d’hommes obèses par un inhibiteur de l’aromatase induit une élévation nette de la LH et de la testostéronémie Selleckchem MK2206 ce qui montre que l’œstradiol circulant, issu de la conversion de la testostérone par l’aromatase adipocytaire, est un des facteurs clés expliquant
l’inertie gonadotrope de l’homme obèse [24]. D’autre part, la réponse du testicule endocrine de l’homme obèse à la stimulation gonadotrope est réduite par rapport à celle de l’adulte normo-pondéral [25]. L’obésité s’accompagne, outre d’un hyperinsulinisme, d’une augmentation proportionnelle à l’IMC du taux plasmatique de leptine, peptide produit par le tissu adipeux. Les cellules de Leydig du testicule expriment à la fois les récepteurs de l’insuline et de la leptine. L’un et l’autre de ces peptides hormonaux exercent un effet inhibiteur direct sur la stéroïdogenèse
testiculaire et pourraient Libraries contribuer ainsi à l’atténuation de la réponse du testicule endocrine à la stimulation gonadotrope via le récepteur LH/hCG Leydigien [26] and [27]. L’abaissement du taux de testostérone plasmatique observé chez l’homme obèse semble donc relever de plusieurs mécanismes conjugués qui concourent à l’établissement d’un profil combinant hypogonadisme hypogonadotrope, réduction des fractions libre et/ou learn more liée de la testostérone plasmatique et paresse Leydigienne (figure 3) [28]. L’ensemble de ces modifications de l’équilibre androgénique apparaît susceptible d’induire des conséquences cliniques, de faciliter l’émergence d’un SMet et d’influer négativement Levetiracetam sur l’équilibre glycémique. De nombreuses études ont évalué la fréquence de l’hypotestostéronémie
relative au cours du SMet. Les patients dont les caractéristiques correspondent aux critères du SMet ont un taux de testostérone plasmatique significativement inférieur d’au moins 2 nmol/L (0,6 ng/mL) par comparaison aux appariés du même âge dénués de SMet [29]. Une récente méta-analyse [30] a regroupé les données de 52 études d’observation effectuées sur ce thème. Les données recueillies dans une population de 22 043 hommes ont ainsi pu être analysées et les résultats comparés en fonction de l’existence ou non d’un SMet. Cette méta-analyse confirme que les taux de testostérone totale, de SHBG et de testostérone libre sont significativement inférieurs chez les hommes dont le profil est caractéristique du SMet par rapport à ceux qui en sont dépourvus. Par ailleurs, l’hypogonadisme avéré apparaît plus fréquent chez les patients atteints de SMet [6] and [31] et inversement la prévalence du SMet est plus élevée chez l’homme hypogonadique [32] and [33]. Le lien de causalité entre hypotestostéronémie et SMet n’est pas simple à établir. En effet, plusieurs études longitudinales effectuées chez l’homme suggèrent que la testostérone plasmatique puisse jouer un rôle physiopathologique dans le SMet [32], [34] and [35].